Comment transformer la pollution en moyen d’expression ? Anirudh Sharma, un scientifique travaillant chez Gravity Labs a trouvé la solution en créant « Air-Ink », la toute première encre issue de la pollution atmosphérique. Récupérée à la sortie de pots d’échappement ou encore de cheminées, la suie de carbone est transformée en encre de qualité. Le projet parrainé par la marque de bière singapourienne Tiger beer a permis à 9 street-artistes (Sinic, Xeme, Bao Ho, Calvin Ho, Kristopher H, Roes, Caratoes, Lei Lei, Cath Love) de tester les différents sprays et stylos sur une fresque murale dans une des villes les plus polluées du monde : Hong-Kong. Une belle initiative écolo qui met la science au service de l’art.