La Cour suprême des États-Unis a voté en faveur du travel ban et claqué la porte à 7 pays du monde (Syrie, Libye, Corée du Nord, Somalie, Venezuela, Iran et Yemen). Airbnb revient dans une campagne qui affirme son opposition face aux méthodes peu conventionnelles de Trump et donne au président un petit cours d’histoire.
Les voyages, le passage d’êtres humains d’une frontière à l’autre, l’immigration voilà sur quoi s’est construit notre monde. Ce flux migratoire constant et millénaire, a vu naître les plus grands moments de l’histoire. Sans ça et si le monde avait érigé des murs, il n’y aurait jamais eu de fuite des plus grands cerveaux, pas d’aventures, pas d’explorations. Et sans ce melting pot, il n’y aurait jamais eu les États-Unis…
Face à ce qu’il considère comme une régression, Airbnb prend le parti d’aider ceux qui sont directement affectés par cette nouvelle loi. Ils vont reverser des fonds d’ici à septembre, à hauteur de 150 000$, à l’International Refugee Assistance Project (IRAP) qui fournit une assistance légale à ces personnes.
Ce n’est pas la première fois qu’Airbnb prend position, plus ou moins ouvertement, contre la législation Trump. L’an dernier déjà Brian Chesky, le directeur général de la plateforme, s’était exprimé sur Twitter et avait offert un logement gratuit aux réfugiés et à ceux qui étaient concernés par le travel ban. Pour le Super Bowl de cette même année, ils ont sorti un superbe spot constitué à partir d’une série de visages pour prôner la tolérance et l’acceptation de l’autre, sans tenir compte de leur couleur, religion ou orientation sexuelle.
En début d’année, ils ont fait une vidéo avec des images de paysages venus d’Haïti, du Salvador et d’Afrique pour rebondir sur les propos de Trump qui refusait d’accueillir les migrants issus de pays qu’il a qualifié de « trous à rats » (dans sa version polie) lors d’une conférence.
Pour un monde inclusif ou tout le monde trouve sa place, Airbnb est toujours sur le pied de guerre en défenseur des droits humains.