Culture Week

Culture Week – Marketing de la weed, chat de Noël et boules parlantes

Culture Week – Semaine du 10 au 17 novembre 2015

NOËL – Mog the Cat casse la baraque

À en croire la presse britannique et les réseaux sociaux, voici le spot qui remporte le titre de « meilleure pub de Noël » cette année. Dans la lutte publicitaire acharnée que se livrent les grands magasins britanniques à l’approche des fêtes, on a eu droit à un vieil homme lunaire (John Lewis), des cadeaux péraves (Harvey Nichols) ou encore un spot clipé et stylé (House of Fraser). Mais rien de tel qu’un lolcat mignon et gaffeur pour ambiancer le web (plus de 11,3 millions de vues sur YouTube en 5 jours pour Sainsbury’s, mieux que John Lewis).

Ce chat, ou plutôt cette chatte, c’est Mog, l’héroïne d’une série de 16 bouquins à succès pour enfants. Née sous le crayon de Judith Kerr en 1970, Mog avait rejoint le paradis des chats en 2002. La pub l’a ressuscitée en images de synthèse avec l’accord de sa créatrice qui fait même un caméo dans le film (c’est la vieille dame à 2’22). Un nouveau livre a été édité pour l’occasion, ainsi qu’une peluche. Tous les bénéfices iront évidemment à une œuvre caritative, histoire d’être un minimum raccord avec l’esprit de Noël.

 

RÉACTION EN CHAÎNE – Quand tout ne tient qu’à un fil

L’effet papillon (petites causes, grosses conséquences) est un classique de la narration publicitaire. Nouvel exemple de l’efficacité comique de cette technique avec les casques audio JBL dont le nouveau spot vante les vertus du sans fil. La campagne comporte également un volet social média : cinq Viners vont tenter, d’ici le 18 décembre, de créer une réaction en chaîne géante en reproduisant les suggestions des utilisateurs à travers un « marabout de ficelle » vidéo.

 

SAGA – Des boules qui n’ont pas la langue dans la poche

Pour inciter les Australiens à changer de slip (apparemment, ce n’est pas leur fort), la marque de sous-vêtements Bonds a initié le mois dernier une saga originale. Le quotidien de deux testicules anthropomorphes qui doivent composer avec les décisions d’un cerveau qui s’en bat un peu les c… de leur confort. Dans le premier épisode, il y a eu une tentative de drague et un coup douloureux dans les parties. Dans le second, il était question de natation et de vieux caleçon troué. Dans ce troisième et dernier opus sont abordés les épineux problèmes du cyclisme et de l’érection matinale. Bref, un programme chargé.

 

AFFICHAGE – Un billboard humain en conditions extrêmes

Survival Billboard

Pour la sortie sur Xbox du jeu vidéo « Rise of the Tomb Raider », dont l’action se déroule en Sibérie, Microsoft a lancé un concours de l’extrême. Huit candidats perchés sur un billboard à Londres et soumis à des conditions climatiques apocalyptiques reproduites artificiellement. Les internautes pouvaient voter pour leur infliger un froid arctique, un vent à décorner des bovins, une tempête de neige ou encore une chaleur étouffante. Le dernier à tenir en place gagnait un voyage. Au bout de 20 heures et 45 minutes, c’est un certain Adam Carr qui l’a emporté. On le félicite, lui et sa vessie. Quant aux internautes sadiques, ils pouvaient observer l’intégralité de l’expérience en direct sur Twitch. Vous pouvez revoir tout ça ici, mais si vous ne voulez pas vous cogner une vidéo de plus de 20 heures, vous pouvez aussi vous contenter de l’extrait ci-dessous.

 

PACKAGING – Snoop Dogg lance sa ligne de produit à la weed

Snoop Dogg se décrit lui-même comme « un maître de la marijuana ». On ne compte plus ses apparitions spliff au bec et tout le monde connaît la dernière ligne de The Next Episode  : « Smoke weed everyday » (soit « Fumez de l’herbe tous les jours »). Avec la légalisation de la marie-jeanne dans différents États américains (notamment au Colorado), le rappeur a flairé le business et lancé cette semaine une gamme de produits appelée « Leafs ». Au menu : du chocolat au cannabis, des bonbons qui éclatent les neurones… et évidemment des petits pochons d’herbes élégamment packagés aux saveurs variées. Selon la designer Emily Oberman, qui a réalisé l’identité visuelle de la marque, Leafs a vocation a devenir le Apple de la marijuana. Image sophistiquée d’inspiration californienne, logo évoquant l’univers du luxe, présentation digne d’un bijou… Bref de la défonce haut de gamme.