Super Bowl oblige, les plus grosses marques de la planète mettent toute leur énergie dans la création de LA campagne qui fera vibrer la centaine de millions de téléspectateurs américains.
Bud Light, avec l’agence Wieden+Kennedy, a imaginé une série de plusieurs petits spots à l’ambiance moyenâgeuse. Si le premier épisode, intitulé « Banquet » et sorti en août dernier, visait principalement à miser sur l’engouement suscité par la nouvelle saison de Game of Thrones, les suivants reprennent un élément pour le moins intriguant : le « Dilly Dilly ».
À mi-chemin entre un remerciement et un bravo, le Dilly Dilly a rapidement enthousiasmé les fans de la marque au point de devenir viral (des tee-shirts portant l’inscription « Dilly Dilly » sont même en vente sur Amazon !). Face à ce succès, Bud Light décide de surfer sur la vague du Dilly Dilly et sort une trilogie, dont le dernier spot sera diffusé lors du Super Bowl, mettant en scène différents personnages clés : un sorcier ou encore le roi et la reine.
Avec cette stratégie, la compagnie de bière américaine démontre qu’elle sait rester à l’écoute de son marché et saisir les opportunités qui se présentent à elle, quitte à revoir totalement son plan de bataille publicitaire. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’elle prend en compte les réactions de ses clients pour imaginer ses pubs. Comme par exemple l’année dernière, lorsqu’elle a fait revivre ses iconiques grenouilles dans un film britannique suite aux demandes répétées de ses adeptes.
Pour autant, le buzz autour de cette dernière campagne était loin d’être garanti et Bud Light a su ici prendre un risque. Comme le raconte Miguel Patricio, directeur marketing d’Anheuser-Busch InBev dans cette vidéo, les tests ne se révélaient pas particulièrement fructueux. Mais croyant dans ce côté absurde et fun du Dilly Dilly, la marque a décidé de tenter le coup… et ne doit pas le regretter aujourd’hui ! Maintenant reste à savoir si cette nouvelle expression détrônera le fameux Whazzuup (ou encore Wassup) qui avait remporté le Grand prix à Cannes en 2000.