Ça fera 25 ans cette année. C’était en 1979. Un 5 octobre. Coiffée d’une charlotte qu’elle seule pouvait encore assumer, Germaine vivait ses premières heures de gloire grâce à Lustucru.
Sans le savoir, cette brave petite fermière entamait ainsi une carrière publicitaire qui reste l’une des plus mouvementées du PAF. À peine conçue, elle est déjà enterrée. Germaine ne ressuscitera que 5 ans plus tard, le temps pour la marque de réaliser qu’elle avait entre les mains une future star de la publicité. C’est Etienne Chatiliez qui la ramène à la vie en 1984, en lui offrant l’un de ses plus beaux rôles dans un film culte, nominé au César. Et oui, à l’époque les César couronnaient également le meilleur film publicitaire.
Elle gagne ainsi 3 ans de relative quiétude pendant lesquels elle nous vend gentiment sa sauce depuis la stratosphère, mais la marque finit par l’abandonner aux mains des petits hommes verts. Lustucru perd aussitôt sa longueur d’avance sur la concurrence et appelle la 3è réincarnation de Germaine à la rescousse en 94.
C’est reparti pour 4 années de bonheur conjugal, Lustucru regrimpant du même coup au 6ème rang des marques préférées des Français, rien ne semble pouvoir venir troubler la divine idylle liant la marque à son icône. Mais Germaine flirte avec… Virenque. Nous sommes en 98, Lustucru sponsorise le coureur au cœur du plus gros scandale de dopage du moment : le spot où il apparaît aux côtés de Germaine est retiré des écrans.
Cette fois les carottes semblent vraiment cuites pour Germaine. Convoquée en tv à l’occasion du centenaire de la marque, elle ne convainc plus personne et tire sa révérence pour la 4ème et, vraisemblablement, toute dernière fois en 2010.
By the way : pour revoir la saga Lustucru, c’est là