À la base, c’est une idée plutôt créative : dans le cadre de sa plateforme « Dirt is good », le lessivier Persil a commandé au studio Aardmann (Wallace et Gromit, Shaun le mouton…) une série de films d’animation réalisés en stop-motion à partir de taches sur des chemises immaculées.
Une palette de couleurs a été créée à partir de 28 taches allant de la moutarde à la confiture en passant par la glace au chocolat. Une équipe de 10 artistes a ensuite travaillé pendant 3 mois pour peindre sur des chemises d’écoliers les dessins qui ont servi aux films.
Et comme c’est pour de la lessive, chaque chemise est passée en machine puis au sèche-linge avant d’être repassée pour servir de support à l’image suivante. Soit un total de 3 199 lavages pour l’ensemble des 6 films et un bilan pas fameux en matière de consommation d’eau, d’énergie et de pollution des nappes phréatiques. Bref, l’enfer écologique est pavé de bonnes intentions créatives.