C’est presque une tradition pour PETA, l’association américaine de défense des droits des animaux. Quasiment tous les ans, ils se ramènent avec un spot ultra sexe, indiffusable en télé, et ensuite ils se plaignent de se faire censurer par les diffuseurs du Super Bowl. Une grosse ficelle bien huilée : ils évitent ainsi de payer des millions de dollars d’achat d’espace (5 millions les 30 secondes cette année) et bénéficient d’un maximum de pub gratos en retombées médias. Car évidemment, tous les ans, tous les médias tombent dans le panneau (cet article en est d’ailleurs la preuve).
Donc après une parodie de film porno seventies (Got Impotence, « censuré » en 2004), après du sexe avec des légumes (Veggie Love, « censuré » en 2009), après un casting porno avec encore des légumes (Casting Session, « censuré » en 2011), PETA en remet une couche sur le thème « les végétariens sont de meilleurs amants », avec un film pas bien subtil proposant un side-by-side de coïts.
Le plus dur à digérer, dans cette histoire de pseudo-censure, c’est que PETA nous prend vraiment pour des courges.