La branche allemande de Pink Ribbon, une association de lutte contre le cancer du sein, a intelligemment détourné les règles d’utilisation de Facebook pour promouvoir le dépistage.
Sur les réseaux de Mark Zuckerberg (Facebook mais aussi Instagram, racheté en 2012), impossible de montrer le moindre bout de téton. La pudibonderie américaine impose une censure implacable de toutes ces « choses » qui ont pourtant permis à l’homo sapiens d’assurer la survie de sa descendance depuis quelques 200 000 ans. En revanche, sur Facebook vous pouvez sans problème tenir des propos racistes, antisémites ou tout simplement pourrir la tronche de la « victime » du collège…
Bref, en postant les photos de 17 femmes découvrant un de leurs seins, Pink Ribbon se doutait que Facebook et Instagram allaient sévir et supprimer les publications. D’où la mention : « Check it before it’s removed » (Examinez-le avant qu’il ne soit retiré). Une injonction qui peut s’appliquer aussi bien au post qu’au sein (rappelons à ceux qui n’y connaissent rien qu’un cancer du sein diagnostiqué trop tard peut conduire à l’ablation… voire pire).
Ci-dessous la galerie avec toutes les photos incriminées, suivie du side-by-side d’un des posts avant et après censure.
Dernière chose, si vous voulez filer du taf aux censeurs de Facebook, vous pouvez retrouver les visuels « explicites » sur le site de Pink Ribbon et les partager à nouveau sur les réseaux sociaux.