Le 2ème effet Kiss Kool peut aller se rhabiller. 3 338 050 fans sur Facebook, ce matin à 9h. C’est l’effet produit par les fruits animés d’Oasis depuis qu’ils font la retape de la boisson fruitée. Mais commangue en sont-ils arrivés là ? nous interroge à nouveau le dernier film de la série Papayon mis en ligne ce matin par la marque.
Adulée par ses nombreux fans, la marque savoure aujourd’hui un succès qui n’a pas toujours été au rendez-vous.
À bientôt 60 ans, Oasis n’a connu que deux périodes fastes publicitairement parlant. Il faut dire qu’elle a mis du temps à trouver la bonne façon de s’exprimer. Après la création de la boisson par Evian en 1966, Oasis passe une décennie à tâtonner avant de rencontrer son premier gros succès publicitaire en la personne de Carlos. Elle presse cette idée jusqu’à la dernière goutte et l’exploite 10 ans durant. Elle en mettra 15 à renouer avec le succès, après cet épisode, prenant même quelques gros bides qu’on ne qualifiait pas encore de bad buzz, question d’époque. C’est l’agence Publicis et sa filiale Marcel qui réussissent finalement à ranimer le désir des consommateurs à l’aide de ces petits fruits pêchus ; et d’un budget publicitaire revitaminé pour l’occasion. Pourtant la mayonnaise a mis du temps à prendre et les 5 premières années ont bien failli coûter la vie à ceux qui sont devenus de vraies stars sur Youtube. « Toute la difficulté a été de garder le cap. Nous savions que le concept de cette communication était bon. Il fallait tenir bon face à des études qui nous donnaient tort et à des résultats standards » raconte Stanislas de Parcevaux, directeur marketing d’Oasis à l’époque, dans un papier à lire sur Dynamic Mag. Depuis Ramon Tafraise, Mangue Debol et Citron Pressley, pour ne citer que les petits derniers de la famille, ont fait de la chaîne YouTube de la marque la plus suivie sur YouTube avec 100 000 abonnés. Un choix juteux, qui avait déjà fait doubler les ventes d’Oasis quand nous avons réalisé cette saga en 2011.