Le cyber-harcèlement est une pratique, bien trop courante dans les écoles et les lycées, qui pousse certains au suicide. Les messages de sensibilisation se multiplient pour attirer l’attention des parents et enseignants sur ce hobby détestable qui hante les couloirs et les cours de récréation.

Récemment, la série 13 Reasons Why (inspirée du roman éponyme de Jay Asher), qui a reçu un accueil mitigé de la part du public, s’est penchée sur la question du harcèlement en ligne et au sein des établissements scolaires. Tabou et trop souvent tu, le problème essaie néanmoins de se frayer un chemin sur la scène publique afin que les gens prennent conscience de l’ampleur du phénomène. L’ONG Save the Children, qui a réalisé une série d’affiches saisissantes en collaboration avec DDB Guatemala, est l’une de ces voies.

Quoi de mieux pour attirer l’attention que de mettre des enfants en situation de détresse sur un panneau publicitaire ? L’organisation anglaise, qui défend le droit des enfants à travers le monde depuis 1919, tire la sonnette d’alarme en exposant aux yeux du monde des êtres innocents gisant inertes sous un amas de smartphones. Acculés par la cruauté des messages qu’ils reçoivent, des humiliations qu’ils subissent et autres techniques de dénigrement qui sont monnaie courante dans les écoles, certains choisissent une porte de sortie radicale. Le suicide est la seconde cause de décès chez les moins de 20 ans. Le cyber-harcèlement en fait partie.

Les réseaux sociaux et autres moyens de communication sont régulièrement détournés de leur usage initial pour véhiculer des messages haineux et relayer des persécutions en tout genre. Save the Children invite, via cette série d’affiches, à faire meilleur usage de nos appareils connectés et à sauver des vies par la même occasion.

« La violence virtuelle ôte des vies réelles, ne partagez pas la haine.  »