Face à la pauvreté qui hante nos rues, au réchauffement climatique, aux millions de personnes qui ne mangent pas à leur faim, nous nous sommes tous dit un jour ou l’autre que nous allions nous porter volontaire dans une association. Pourtant, malgré ces belles paroles, très peu s’engagent vraiment.
C’est de ce constat qu’est partie la société d’assurance américaine State Farm pour sa nouvelle campagne. La compagnie a mis en place une plateforme nommée « Neighborhood of good » qui consiste à matcher des associations caritatives en manque de bénévoles, et des Américains en quête de faire le bien autour d’eux. Si cet élan humaniste n’est pas nouveau pour une compagnie d’assurance, State Farm innove en incitant chacun à s’engager, et ne se contente donc pas de signer un gros chèque à l’UNICEF en fin d‘année.
Pour le lancement de cette nouvelle initiative, State Farm et l’agence DDB signe un spot dans lequel un homme semble porter toute la misère du monde sur ses épaules. Un fardeau trop lourd que l’on fait bien souvent mine d’ignorer mais qui ressurgit dès que l’on pose le regard sur une publicité nous incitant à donner à une ONG. Tout en douceur, l’assureur a su traduire à merveille notre faculté d’empathie, mais aussi notre culpabilité et notre difficulté à agir… alors que ça pourrait être si simple. Parallèlement , State Farm promouvra son nouveau projet avec une série d’histoires inspirantes qui seront diffusées sur les réseaux sociaux au mois d’avril, un mois dédié au bénévolat. Et en plus de tout cela, les profits générés par la bande son (un cover du tube « Don’t let me down » de Joy Williams), seront reversés à des œuvres caritatives.