Si trouver un travail est rarement facile, cette quête du graal est plus éprouvante pour certains que pour d’autres. Et en particulier pour certaines femmes.
Pour sa première campagne de communication, l’association Tissons la Solidarité fait jouer l’actrice française Mathilda May, marraine de l’association dans une scène d’entretien d’embauche face à un RH bourré de préjugés…
Bien au-delà de la difficulté de se réinsérer sur le marché du travail, l’association pointe aussi d’autres travers fondamentaux de certains employeurs. Par exemple, que l’engagement associatif compte pour du beurre, ou le fait de ne pas croire a priori dans les capacités et la motivation des candidats. Et ce, sans compter les interrogations d’ordre très personnel. Tissons la solidarité met donc en lumière une difficulté dont on parle peu : retrouver un travail et une crédibilité professionnelle après une période d’arrêt. Bien sûr cela touche souvent les femmes qui sont nombreuses à faire une pause dans leur carrière suite notamment à la naissance de leurs enfants.
C’est pourquoi Tissons la Solidarité concentre son action sur celles-ci et les aide à se réinsérer dans le monde du travail grâce à des formations aux métiers de la mode. Car comme l’association le dit si bien : « retrouver un travail n’est jamais cousu de fil blanc ».